Cosmétique de l'ennemi, Amélie Nothomb
Je vous avais promis la suite... En voilà donc un deuxième. Presque d'affilée. Il en reste un troisième, mais ça sera pour plus tard. C'est sympa, c'est même très bien, mais au bout d'un moment, les enchaîner, ça gâche un peu...
Bon. Sinon, ben c'est toujours aussi chouette. J'aime le ton corrosif de Nothomb. Qui arrive à parler de tout, du pire de ce qu'on a en nous, si naturellement... Et c'est aussi si naturellement qu'elle joue avec ses lecteurs... Quel culot! Mais quel plaisir!

On voit rien sur l'image, je sais. C'est pas grave, parce que c'est même pas mon édition. L'un dans l'autre, c'est pas non plus un drame parce que la mienne, plus laid, tu meurs. Chez Albin Michel ils repèrent les talents d'auteur. La prochaine étape, dénicher des illustrateurs. Même pas forcément des bons. Juste des qui permettront de mettre autre chose sur la couv' que... euh... bah... rien!
Passons!
"
"Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté"
C'est dans le hall d'un aéroport que tout à commencé.
Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance.
Il lui a suffit de parler. Et d'attendre que le piège se referme.
C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé.
De toutes façons, le hasard n'existe pas.
"
Le précédent m'avait bien plu. Celui-ci est encore plus.... Nothomb. Plus déjanté. On se dit qu'il a dû lui arriver des trucs pas cools dans la vie quand même....Bon, c'est peut être le prix à payer pour nous écrire de si bons romans...
Deux personnages. Seuls. Ou plutôt, entouré d'inconnus. Dans un aéroport, c'est obligé. Mais qui n'existent pas ; qui sont juste là en trame de fond. On ne les voit pas, on ne les entend pas. Juste Jérôme Angust et Textor Texel. Et le second qui commence à raconter une bien drôle d'histoire au premier....
Difficile d'aller plus loin sans vous gâcher le plaisir de la lecture....
C'est très rapide, comme toujours chez Nothomb. C'est à dire qu'en une heure, une heure et demi c'est fait. Encore une fois ça n'est pas dommage. C'est pile ce qu'il faut.
Efficace toujours. Ca m'a tout l'air d'être un de ses mots d'ordre... Etonnant, la fin. Et le plaisir de s'être fait piéger.
Un très bon roman, en définitive. Qui m'a, personnellement, plus plu que les Catilinaires. Ce qui va me permettre, pour une fois, de vous dire haut et fort "j'avais raison". Et pas j'ai écouté mon voisin et j'ai bien fait! La bibliothécaire m'avait chaudement recommandé les Catilinaires, sans s'attarder sur celui-ci, alors qu'en rayon c'est bien celui-là qui m'avait fait de l'oeil. Et quand je dis de l'oeil, je veux dire dont le résumé m'avait semblé le plus percutant... Je ne vous refait pas ma complainte sur l'absence de couv', je crois qu'on a compris!
Voilou! Bonne lecture, parce que vraiment il vaut le coup.
J'ai un petit ps que j'adresse à celles et à ceux qui ont lu ce livre, et qui ont aussi lu le Vargas du post d'avant. Il y a une espèce de coïncidence monstrueuse entre les deux livres, qui fait que quand on les lit à la suite, dans cet ordre, et par hasard pour tout ça, ça fait quand même croire en une sorte de destin qui doit bien se marrer, tout là haut....
Qu'en dites vous?
Le meilleur moyen de me répondre c'est de tenter l'expérience d'ailleurs. Vu que j'ai beaucoup aimé les deux (avec un plus gros coup de coeur pour le Vargas, mais vous aviez compris je pense), et vu que je ne veux que votre bien, tentez de les lire à la suite (là c'est plutôt pour ceux qui n'ont lu ni l'un ni l'autre)... Vous comprendrez ce que je veux dire. Parfois, il faut savoir forcer le destin!
Passons!
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"Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté"
C'est dans le hall d'un aéroport que tout à commencé.
Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance.
Il lui a suffit de parler. Et d'attendre que le piège se referme.
C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé.
De toutes façons, le hasard n'existe pas.
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Le précédent m'avait bien plu. Celui-ci est encore plus.... Nothomb. Plus déjanté. On se dit qu'il a dû lui arriver des trucs pas cools dans la vie quand même....Bon, c'est peut être le prix à payer pour nous écrire de si bons romans...
Deux personnages. Seuls. Ou plutôt, entouré d'inconnus. Dans un aéroport, c'est obligé. Mais qui n'existent pas ; qui sont juste là en trame de fond. On ne les voit pas, on ne les entend pas. Juste Jérôme Angust et Textor Texel. Et le second qui commence à raconter une bien drôle d'histoire au premier....
Difficile d'aller plus loin sans vous gâcher le plaisir de la lecture....
C'est très rapide, comme toujours chez Nothomb. C'est à dire qu'en une heure, une heure et demi c'est fait. Encore une fois ça n'est pas dommage. C'est pile ce qu'il faut.
Efficace toujours. Ca m'a tout l'air d'être un de ses mots d'ordre... Etonnant, la fin. Et le plaisir de s'être fait piéger.
Un très bon roman, en définitive. Qui m'a, personnellement, plus plu que les Catilinaires. Ce qui va me permettre, pour une fois, de vous dire haut et fort "j'avais raison". Et pas j'ai écouté mon voisin et j'ai bien fait! La bibliothécaire m'avait chaudement recommandé les Catilinaires, sans s'attarder sur celui-ci, alors qu'en rayon c'est bien celui-là qui m'avait fait de l'oeil. Et quand je dis de l'oeil, je veux dire dont le résumé m'avait semblé le plus percutant... Je ne vous refait pas ma complainte sur l'absence de couv', je crois qu'on a compris!
Voilou! Bonne lecture, parce que vraiment il vaut le coup.
J'ai un petit ps que j'adresse à celles et à ceux qui ont lu ce livre, et qui ont aussi lu le Vargas du post d'avant. Il y a une espèce de coïncidence monstrueuse entre les deux livres, qui fait que quand on les lit à la suite, dans cet ordre, et par hasard pour tout ça, ça fait quand même croire en une sorte de destin qui doit bien se marrer, tout là haut....
Qu'en dites vous?
Le meilleur moyen de me répondre c'est de tenter l'expérience d'ailleurs. Vu que j'ai beaucoup aimé les deux (avec un plus gros coup de coeur pour le Vargas, mais vous aviez compris je pense), et vu que je ne veux que votre bien, tentez de les lire à la suite (là c'est plutôt pour ceux qui n'ont lu ni l'un ni l'autre)... Vous comprendrez ce que je veux dire. Parfois, il faut savoir forcer le destin!