Le bal des débris, Thierry Jonquet
Ayant pourtant déjà lu mon roman de l'hommage à T. Jonquet, je n'ai pu résister, lors d'un deuxième tour à la bibliothèque Musset, aux autres qui trônaient sur les étagères. Sérieuse, je n'en ai pris qu'un. Après, on se lasse.
Très différent de Mémoire en cage, mais tout aussi grinçant, le bal de débris confirme mon engouement nouveau pour son auteur!!

Très différent de Mémoire en cage, mais tout aussi grinçant, le bal de débris confirme mon engouement nouveau pour son auteur!!

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J'en étais coi. Comment ? Est-ce possible ? Des masques de Zorro pour cacher les pustules ? Des escarpins cendrillonesques sur des pieds-bots ? Des confettis sur les crânes chauves ? De la barbe à papa en garniture de dentier ? Du champagne plein les penilex ? De la guimauve dans les zonas ? Du caviar dégoulinant sur les herpès ? Tchin-tchin à coup de prothèses ? De l'eau de Cologne sur les sphincters défaillants ? Des serpentins autour des béquilles ?
Comment ? Comment ? Du flonflon pour les moignons ? Du Sylvaner pour les cancers ? Du charleston pour Parkinson ? C'était le scandale. Le gros, démesuré, l'indicible, l'énorme scandale.
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D'habitude, quand la 4e de couverture ne donne d'un extrait, et non un résumé, je vous en fait un à ma sauce. Aujourd'hui, vous allez vous contenter de ce qui précède, parce que l'histoire ne se résume pas vraiment, d'autre part parce qu'en lisant ces quelques lignes à la bibliothèque je me suis jetée sur ce tome : je les trouve particulièrement révélatrices de l'humour de Jonquet, de son style complètement décalé. Bref, ici, elles valent peut etre mieux que n'importe quel résumé.
Bourré d'humour noir et grinçant, âmes sensibles s'abstenir, l'histoire est tellement décalée que les situations les plus grotesques s'enchainent pour notre plus grand bonheur.
Le récit à la première personne ajoute encore à l'humour ambiant, certaines réflexions de personnage principal n'étant pas piquées des vers.
Contrairement à Mémoire en cage, il ne s'agit pas vraiment d'un polar, puisque étant dans la tête du malfrat, on connait tous les détails de l'affaire. En fait, la trame de fond importe peu, c'est un véritable jeu de langage que nous livre Jonquet ici ; il pourrait presque s'agir de n'importe quelle intrigue, tant que l'hôpital et les vieux sont là pour nous égayer.
Un troisième Jonquet pour confirmer que j'accroche particulièrement au politiquement incorrect qu'il affectionne tant!
J'en étais coi. Comment ? Est-ce possible ? Des masques de Zorro pour cacher les pustules ? Des escarpins cendrillonesques sur des pieds-bots ? Des confettis sur les crânes chauves ? De la barbe à papa en garniture de dentier ? Du champagne plein les penilex ? De la guimauve dans les zonas ? Du caviar dégoulinant sur les herpès ? Tchin-tchin à coup de prothèses ? De l'eau de Cologne sur les sphincters défaillants ? Des serpentins autour des béquilles ?
Comment ? Comment ? Du flonflon pour les moignons ? Du Sylvaner pour les cancers ? Du charleston pour Parkinson ? C'était le scandale. Le gros, démesuré, l'indicible, l'énorme scandale.
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D'habitude, quand la 4e de couverture ne donne d'un extrait, et non un résumé, je vous en fait un à ma sauce. Aujourd'hui, vous allez vous contenter de ce qui précède, parce que l'histoire ne se résume pas vraiment, d'autre part parce qu'en lisant ces quelques lignes à la bibliothèque je me suis jetée sur ce tome : je les trouve particulièrement révélatrices de l'humour de Jonquet, de son style complètement décalé. Bref, ici, elles valent peut etre mieux que n'importe quel résumé.
Bourré d'humour noir et grinçant, âmes sensibles s'abstenir, l'histoire est tellement décalée que les situations les plus grotesques s'enchainent pour notre plus grand bonheur.
Le récit à la première personne ajoute encore à l'humour ambiant, certaines réflexions de personnage principal n'étant pas piquées des vers.
Contrairement à Mémoire en cage, il ne s'agit pas vraiment d'un polar, puisque étant dans la tête du malfrat, on connait tous les détails de l'affaire. En fait, la trame de fond importe peu, c'est un véritable jeu de langage que nous livre Jonquet ici ; il pourrait presque s'agir de n'importe quelle intrigue, tant que l'hôpital et les vieux sont là pour nous égayer.
Un troisième Jonquet pour confirmer que j'accroche particulièrement au politiquement incorrect qu'il affectionne tant!