Des milliards de tapis de cheveux, Andreas Eschbach
La lecture du cercle d'Atuan au mois de décembre. Oui, je sais, je suis un peu en retard. Mais enfin, mieux vaut tard etc. Il faut dire aussi que les bibliothèques parisiennes avaient été étrangement toutes démunies de cet ouvrage en temps voulu ; tout comme la FNAC de mon lieu de vacances.
M'enfin, retour à Paris oblige, et un petit tour chez Gibert plus tard.... Et vous connaissez la suite!
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Quelque part aux confins de l'Empire, sur un monde oublié de tous... une petite planète apparemment anodine. Sauf que, depuis des temps immémoriaux, les hommes s'y livrent à une étrange occupation : tisseurs de père en fils, ils fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le Palais des Étoiles de l'Empereur. Pourtant, une étrange rumeur circule. On raconte çà et là que l'Empereur n'est plus. Qu'il serait mort, abattu par des rebelles. Mais dans ce cas, à quoi peuvent donc servir ces tapis ? Et qui est cet homme si étrange qui prétend venir d'une lointaine planète ? Lui aussi affirme que l'Empereur est mort...
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J'ai attaqué ce roman un peu sur mes gardes, parce que d'aucun du Cercle n'avaient pas été vraiment séduits... Et puis, finalement, un chapitre en entraînant un autre, j'ai été complètement happée par cette histoire, au point de ne plus vouloir en reposer mon livre. J'ai dévoré le récit en deux jours et demi (sans faire que ça, hein...). Et au final, j'ai vraiment beaucoup aimé! Peut être même adoré!
Le roman est construit d'une manière originale : dans chaque chapitre, un élément nous renvoie au précédent, parfois une rencontre, parfois simplement une mention.
Peu d'action finalement, c'est vrai. Simplement le panorama d'un empire, qui n'en est peut être plus vraiment un, à travers les yeux de plusieurs personnages, qui n'ont pas forcémenet grand chose à voir les uns avec les autres. Le but : la révélation finale, qui est peut être un peu tirée par les cheveux (aha!). Mais en fait, arrivée aux deux derniers chapitres, bien entendu je voulais savoir ce qui se cachait derrière tous ces tapis, mais au fil de ma lecture ça n'était pas resté LA finalité. Comment ça a marché ? Je n'en sais rien, surtout chez moi qui ai une fâcheuse tendance à m'ennuyer dès que le rythme des évènements ralentis. Les descriptions de dix pages et demi, c'est définitivement pas mon truc. Mais ça n'est pas ça ici vraiment.
J'ai été touchée par les différents personnages qui sont intervenus au cours de l'intrigue. Et, s'il est vrai qu'il est frustrant de les abandonner au fur et à mesure, car on se rend très vite compte qu'il ne s'agit pas de l'histoire d'un ou même deux héros, je les ai tous trouvés à mon goût. Très différents c'est sûr, mais il dégageaient tous un mélange de fatalité et de poésie qui ne m'a pas laissée indifférente. Et je voudrais faire une spétiale dédicace à l'archiviste de l'empereur, pour des raisons subjectives évidentes!!
Difficile parfois de déterminer quel élément nous a le plus plu lors d'une lecture ; un livre c'est aussi un tout (amis de la philosophie, bonjour!). En tout cas, ici, et pour moi, l'alchimie a très bien fonctionné!!
Malgré tout, pour un avis peut être pas plu objectif, mais différent, je vous renvoie à la critique d'El JC (mais retenez plutôt la mienne... :-) )
M'enfin, retour à Paris oblige, et un petit tour chez Gibert plus tard.... Et vous connaissez la suite!
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Quelque part aux confins de l'Empire, sur un monde oublié de tous... une petite planète apparemment anodine. Sauf que, depuis des temps immémoriaux, les hommes s'y livrent à une étrange occupation : tisseurs de père en fils, ils fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le Palais des Étoiles de l'Empereur. Pourtant, une étrange rumeur circule. On raconte çà et là que l'Empereur n'est plus. Qu'il serait mort, abattu par des rebelles. Mais dans ce cas, à quoi peuvent donc servir ces tapis ? Et qui est cet homme si étrange qui prétend venir d'une lointaine planète ? Lui aussi affirme que l'Empereur est mort...
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J'ai attaqué ce roman un peu sur mes gardes, parce que d'aucun du Cercle n'avaient pas été vraiment séduits... Et puis, finalement, un chapitre en entraînant un autre, j'ai été complètement happée par cette histoire, au point de ne plus vouloir en reposer mon livre. J'ai dévoré le récit en deux jours et demi (sans faire que ça, hein...). Et au final, j'ai vraiment beaucoup aimé! Peut être même adoré!
Le roman est construit d'une manière originale : dans chaque chapitre, un élément nous renvoie au précédent, parfois une rencontre, parfois simplement une mention.
Peu d'action finalement, c'est vrai. Simplement le panorama d'un empire, qui n'en est peut être plus vraiment un, à travers les yeux de plusieurs personnages, qui n'ont pas forcémenet grand chose à voir les uns avec les autres. Le but : la révélation finale, qui est peut être un peu tirée par les cheveux (aha!). Mais en fait, arrivée aux deux derniers chapitres, bien entendu je voulais savoir ce qui se cachait derrière tous ces tapis, mais au fil de ma lecture ça n'était pas resté LA finalité. Comment ça a marché ? Je n'en sais rien, surtout chez moi qui ai une fâcheuse tendance à m'ennuyer dès que le rythme des évènements ralentis. Les descriptions de dix pages et demi, c'est définitivement pas mon truc. Mais ça n'est pas ça ici vraiment.
J'ai été touchée par les différents personnages qui sont intervenus au cours de l'intrigue. Et, s'il est vrai qu'il est frustrant de les abandonner au fur et à mesure, car on se rend très vite compte qu'il ne s'agit pas de l'histoire d'un ou même deux héros, je les ai tous trouvés à mon goût. Très différents c'est sûr, mais il dégageaient tous un mélange de fatalité et de poésie qui ne m'a pas laissée indifférente. Et je voudrais faire une spétiale dédicace à l'archiviste de l'empereur, pour des raisons subjectives évidentes!!
Difficile parfois de déterminer quel élément nous a le plus plu lors d'une lecture ; un livre c'est aussi un tout (amis de la philosophie, bonjour!). En tout cas, ici, et pour moi, l'alchimie a très bien fonctionné!!
Malgré tout, pour un avis peut être pas plu objectif, mais différent, je vous renvoie à la critique d'El JC (mais retenez plutôt la mienne... :-) )